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Fanfare Saint Corneille
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Enregistrement sur bande de la fanfare de trompettes de cavalerie des années 1960
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En 1920, MM. l'abbé J. Vens, J. Delemazure et quelques autres personnalités, décident de fonder une société de gymnastique, désirée par les jeunes gens et en confient la gestion à M. Jules Corman. Désireux de la doter d'une batterie, ils font appel à M. Charles Debacker assisté de M. Jules Nys. Les 12 membres, qui débutent, ignorent le solfège mais sont décidés à travailler en assistant régulièrement aux répétitions. Le recrutement s'avère facile. C'est ainsi qu'est née la Fanfare.
Vers 1925, l'effectif atteint une trentaine de membres, elle se transforme en batterie-fanfare de trompettes et clairons. Dès lors, pour le Chef, le problème des instructeurs se pose, mais il sera rejoint et secondé par un excellent musicien et ami M. Marcel Noullet dont il fera son sous-chef. Entre 1923 et 1930, l'abbé André Delebois, qui vient d'être nommé Vicaire à l'église Saint Corneille, donne une imlpulsion décisive à cette fanfare.
Vers 1930, la section gymnastique disparaît, mais la batterie demeure. Elle s'appellera la «Fanfare St Corneille». Elle s'accroît, se développe, a ses instructeurs et comptera bientôt 45 sociétaires dévoués, assidus aux répétitions et sorties et partîcipe aux concours régionaux de musique de l'Union de Flandre, dans lesquels elle se classe honorablement en division «Excellence». Elle assiste régulièrement aux fêtes communales et se produit dans de nombreuses festivités dans les villes environnantes. Après une dizaine d'années de travail ardu, c'est une formation homogène qui s'apprête à affronter les concours nationaux de la F.S.F. En 1937, c'est le National de Paris avec le premier prix d'excellence 1939 et les événements verront la dispersion pour 4 longues années. En 1945, prisonniers de guerre libérés, soldats démobilisés, rapatriés se retrouvent : personne, heureusement, ne manque à l'appel. C'est alors que, grâce au travail de tous, le Chef va pouvoir réaliser son projet : transformer la société en Fanfare de trompettes de cavalerie. La commission approuve, le travail musical est intensifié, de nombreux élèves sont formés et l'effectif oscillera durant une vingtaine d'années entre 50 et 60 membres avec 45 trompettes, cors et basses et 12 tambours. Monsieur Noullet assure les répétitions de détail, les instructeurs perfectionnent leurs élèves, des oeuvres importantes et difficiles sont mises au pupitre.
L'année suivante, elle renouyelle sa performance au concours de Strasbourg. En 1953, au concours de la fédération, des musiques du Nord et du Pas-de-Calais, à Lille, le premier prix d'honneur et les félicitations du jury., En 1954, concours national de la F.S.F. à Lille, même succès qu'à Nantes et Strasbourg pour la troisième fois en 4 ans. La fanfare est championne de France de la F.S.F. La société a surtout puisé sa force dans l'amitié, la franche camaraderie et dans une discipline librement consentie. Elle eut aussi ses jours de deuil. Elle perd, parmi ses membres actifs, c'est-à-dire comptant à l'effectif au moment de leur décès, en 1926, H. Descamps ; en 1929, M. Guerrien, vice-président depuis la fondation ; en 1937, Pierre Desmulliez, président actif ; en 1947, Emile Amadis ; en 1955, Louis Leplat, un des fondateurs et Marcel Noullet, son compétent et dévoué sous-chef ; en 1957, Jules Nys et Edouard Debacker (membres fondateurs) ; en 1963, Oscar Gauquié, porte-drapeau et en 1966, le jeune Bernard Opsommer. Nous ne pouvons oublier de remercier la municipalité de la ville d'Hem pour la subvention qui nous est allouée. Merci à tous ceux qui présidèrent aux destinées de la société mais spécialement à M. Maurice Van Den Bruwaene, président d'honneur depuis de nombreuses années. La société lui doit beaucoup et lui en sait gré. Bien qu'ayant commencé ce long et laborieux travail en 1920, sans éléments connaisseurs, je ne l'ai pas fait seul. Ayant du ralentir mes activités après plus de quarante années de direction, je me réjouis aujourd'hui d'avoir été très entouré et aidé avec tout le dévouement désirable par les membres fondateurs et tous les instructeurs. En toute sincère amitié je salue leur fidélité et les quelques fondateurs restés en activité : Messieurs Julien Debacker, François Delattre et Emile Prévot.
Depuis un certain temps, l'existence de la société subît l'évolution de l'époque actuelle. La jeunesse, délaissant les sociétés musîcales populaires, s'en est allée vers d'autres distractions selon ses affinités. La fanfare voit son recrutement plus difficile mais continue toujours. Elle est présidée depuis 1957 par M. Paul Marquette, qui fut sollicité par le Comité directeur et par M. Maurice qui désirait être secondé. Très attaché à la société, dont il fut, il y a bien longtemps, le porte-drapeau, il s'est donné pour tâche le maintien et la continuité de la Fanfare. Actuellement aidé par les deux vice-présidents MM. H. Lienard et E. Veckens, ils s'efforcent d'assurer le recrutement indispensable à la vie de la fanfare. Souhaitons que leurs efforts soient récompensés et puissent connaître dans l'avenir les plus nobles espérances.
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